Le service Visites
Plusieurs vétérinaires ont des compétences en médecine courante et se rendent dans les haras et les écuries.
Plusieurs vétérinaires ont des compétences en médecine courante et se rendent dans les haras et les écuries.
Durant la saison de monte, toutes les activités concernant la reproduction sont réalisées essentiellement sur place : examens gynécologiques, problèmes de fertilité, traitement des mères et des poulains, urgences obstétricales. Les cas les plus sérieux peuvent être référés au centre pour les soins intensifs ou des urgences chirurgicales.
Plusieurs vétérinaires effectuent les évaluations d’aplomb et les radiographies si nécessaires afin de conseiller le maréchal-ferrant pour la correction précoce des défauts d’aplomb.
Les radiographies peuvent être réalisées à l’occasion d’examen localisé (déviation angulaire…) et surtout pour les bilans radiographiques. Plusieurs capteurs plan sont disponibles. Ce système permet de transférer en quelques secondes l’image obtenue sur la cassette vers l’ordinateur en WiFi. Le développement immédiat permet de vérifier que toutes les incidences sont interprétables afin d’éviter de revoir le cheval une deuxième fois. Par contre, l’appareil radiographique ne permet pas l’examen radiographique du dos et de l’encolure qui ne peut être réalisé qu’à la clinique avec un générateur plus puissant monté sur colonne.
Les examens endoscopiques au repos sont réalisés avec endoscope portable.
Les examens endoscopiques à l’exercice à l’aide d’un endoscope embarqué (DRS) sont réalisables à domicile pour les chevaux de course (avec le système attaché sur le sulky ou sur le dos du jockey) et pour les chevaux de sport (avec le système attaché sur le dos du cavalier). Réaliser l’examen au cours de l’exercice permet de reproduire les pressions inspiratoires et expiratoires maximales ce qui permet le diagnostic de certaines affections parfois non diagnostiquées à l’aide de l’examen endoscopique au repos. De plus, les conditions de travail (flexion de tête…) sont identiques que lors de l’exercice habituel. Les tests d’effort sont également réalisables à domicile pour le suivi de la fréquence cardiaque et les mesures de lactates. Le centre dispose également d’un électrocardiogramme permettant l’enregistrement à distance.
L’entretien régulier des dents fait partie de la bonne gestion d’un cheval. Il permet d’éviter ou de prévenir la plupart des affections graves. De plus, il améliore le confort et l’espérance de vie du cheval tout en permettant d’affiner le contact de la bouche du cheval au travail. Il est donc essentiel de faire contrôler la bouche de votre cheval par un vétérinaire tous les 12 à 24 mois. Toute modification de son confort ou de sa prise alimentaire (appétit et boulettes) devraient motiver un examen buccal.
Dans la pratique, les consultations de dentisterie commencent toujours par un examen de la dentition du cheval. On réalise ensuite le nivellement et l’arrondissement des dents : c’est l’entretien classique de la bouche du cheval. Deux actes complémentaires sont parfois nécessaires : l’extraction de dent et le détartrage. Ainsi, les principales extractions chez les jeunes chevaux concernent les dents de loups, les prémolaires lactéales (capes ou coiffes) persistantes et les incisives. Chez les chevaux plus âgés, on extrait surtout les dents abimées.
Les applications sont très nombreuses mais les plus fréquentes sont :
– en orthopédie : tous les troubles musculaires (notamment au niveau du garrot, de la croupe, les raideurs, les coups de sang), l’arthrose, la fourbure
– en comportement : les juments ayant un comportement de chaleurs anormales, les chevaux anxieux
– en endocrinologie : pour aider les poulinières à se cycler, à avoir un utérus tonique, sans liquide, pour les chevaux atteints de Cushing ou de syndrome métabolique.
– pour les chevaux atteints de fatigue, d’engorgement des membres, d’une baisse de l’immunité entrainant des infections à répétition.
– pour les troubles digestifs : douleur d’estomac, diarrhées chroniques.
– en prévention chez le cheval athlète, pour limiter les courbatures et favoriser la récupération.
– en récupération d’une maladie (par exemple, suite à une maladie ayant entraîné de l’anémie ou pour lever les contractures induites par l’immobilisation d’un membre).